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 Free time [PV Dustin]

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Aimar Vasilis
The Happy Schizophrenic.
Aimar Vasilis


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MessageSujet: Free time [PV Dustin]   Free time [PV Dustin] EmptyVen 7 Aoû - 11:21

Il était tout prêt de midi lorsque, d'un pas nonchalant et calme, le maquereau des milliardaires pénètra dans Heaven Place. L'endroit grouillait de monde, de femmes et d'enfants principalement, aglutinés sur les airs de jeux ou autour d'un pique-nique, profitant du soleil et de la bise estivale. Un homme au costume sombre et à la barbe longue, grisâtre, qui entremêlait ses mains contre son corps, fumait un cigare sur un banc en lisant un journal d'un éditeur local. Il était assez grand, fin et d'une beauté commune, cette beauté-là qui permet de passer inaperçu dans n'importe quel lieu, car il n'est pas assez beau pour se faire remarquer, ni assez laid pour susciter le dégoût des personnes alentour. Ses cheveux étaient noirs jais, et tombaient devant ses yeux bleus à demi-clos, sur un visage fin et agréable respirant la cinquantaine. De temps à autre, il jetait un regard désintéressé à la multitude de jeunes qui jouaient au football juste en face, et lorsque le ballon venait à rouler à ses pieds, il faisait mine de ne rien voir et continuait à lire ses obscurs articles de presse.
Sur le banc d'à coté une femme, qui ressemblait d'avantage à une midinette qu'à une mère de famille refaisait sa manucure en les rythmant par des baillements hollywondiens. Elle avait la beauté juvénile des jeune fille de vingt ans, et dégageait un charme séducteur qui n’appartenait qu’à elle et allait plus loin que la sensualité : frôlant l’aura vulgaire, elle restait aux frontières des instincts basiques, insufflant aux observateurs cette étrange impression de grand charisme, de comportement primitif, presque animal. Sa blondeur, ses jambes croisées sur les méandres de sa jupe églantine, les battements lancinant de ses cils ; tout contribuait à accentuer son attraction hormonal.
Vêtu d'une simple chemise à carreaux indigos, d'un jean et d'une paire de basket noires, Aimar était l'homme du troisième banc, entre l'aguicheuse et le lecteur de papeterie. Banalement, avec un geste ample et lent, il allongea ses jambes vers l'avant, en dégainant un paquet de Malboro et un briquet. Il l'alluma, la glissa entre ses lèvres et leva l'échine vers le ciel, paupières closes.
Le maëlstrom de ses pensées divagua lentement vers le palais de la Queen, tandis que le soleil atteignait son zénith journalier. Depuis son arrivée dans la ville il n'avait eu de cesse que de comprendre la lutte qui opposait la Queen et "la Bête". Pour lui, cette guéguerre officieuse était ridicule et insignifiante et n'aboutirait jamais à rien. Non.... Jamais sauf si on en décidait autrement. Sauf si quelqu'un -ou quelque chose- prenait la décision de changer les règles. De bouleverser l'ordre.


*Aujourd'hui la Queen s'impose comme dominatrice. Sans doute lutte-elle pour imposer sa parole malgré l'élargissement de son opposition. Cela ne durera pas : comme les plus grand rocs qui s'érodent par l'assaut des vagues, comme l'Automne et l'Hiver annihilent les rayons du soleil et sa chaleur bienveillante, les gouvernements les plus stables se font renverser, à force de patience et de parcimonie. la Bête est l'Automne, et la mer. Les anciens chef et la Queen sont le Soleil, et le roc. *

Aimar ouvrit un oeil aux éclats sombres, et admira la couche de nuages qui venaient de s'amonceler au dessus de lui. Des nuages crèmes, cotoneux et imposants, qui traduisaient parfaitement l'état d'esprit du jeune homme qui leur faisait face ; Savoir se fondre dans le paysage, ne pas faire de vague, se taire. Ne pas faire parler de soi, même cause, même combat.

*Aujourd'hui, qui peut encore prévoir l'avenir de Diamond Hills et Towa City ? Qui sait ce qu'il adviendra de cet endroit, avec le temps...*

Il huma l'air un instant. Les feuilles d'Eté avaient un parfum si doux, si bon, si agréable... Sans réfléchir, il referma son oeil et se laissa bercer par la brise et par les senteurs. Parfois, il entendait l'homme à sa gauche tournait une page de journal, ou la jeune femme de droite bailler pour attirer l'attention. Il y avait aussi un gamin derrière lui, qui braillait désespéremment pour qu'on lui fasse la passe.
Un sourire tranquille s'aficha sur le visage d'Aimar Vasilis. Il se sentait bien.
Et alors qu'il était plongé dans ses songes, il n'entendit pas la personne arriver derrière lui...


[HRP : Désolé, c'est pas génial.... ]
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Dustin Ruth
Naive&DocilePuppet
Dustin Ruth


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Age : 19 ans de bonheeeur.
Occupation : Disk-Jokey en admiration totale devant la VRAIE Queen.


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MessageSujet: Re: Free time [PV Dustin]   Free time [PV Dustin] EmptyVen 7 Aoû - 14:49

    On avait beau être épuisé, la faim gagnait toujours contre la paresse. Ce n'est pas pour rien que les pépés faisaient une sieste seulement après avoir mangé. Alors, dormir sans manger, quelle honte, quelle infamie, quel courage !
    C'est par son ventre vide que Dustin fut réveillé. Il était jeune et atteignait à peine sa vingtaine, mais sous certains angles, il surpasserait les records des pépés en question. Enseveli sous la montagne de couettes malgré la chaleur étouffante, il s'assit sur son lit et essaya d'habituer ses rétines à la clarté de la pièce. Rétines qui ne sortent que la nuit, généralement, ou soumis aux flashs violents des boîtes où la musique palpite et fait vibrer les murs. En parlant de vibrations, il en avait toujours dans le crâne. Enfilant des chaussettes qu'il trouva dans la commode à côté de son lit, commode méticuleusement bien rangée, en passant, mine de rien, il se leva enfin et se cramponna au dossier de son unique chaise pour attendre que le tournis dû à son lever maigre passe. Il jeta un regard vers l'horloge; trop tard pour le petit déjeuner, trop tôt pour le repas du midi. N'ayant de toute façon aucune considération envers le temps et les habitudes de la moyenne, il ouvrit son frigo, vide. A part un pot de mayonnaise, sûrement passé de date. Rien d'intéressant. Soit faire les courses et cuisiner, comme une vraie jeune femme, soit aller acheter un truc prêt, comme un vrai jeune homme fainéant. Mais Dust' était malheureusement plus pour la deuxième proposition, qui lui correspondait plus que la première.

    Sa douche prise, sa tenue correcte et son porte-feuille en poche, il essaya de se trouver quelque chose à se mettre sous la dent. Ah, de la viande en promo. Génial. Sauf qu'il n'avait absolument pas envie de faire chauffer une plaque. Et cette viande, elle était sûrement aussi passée de date comme son condiment solitaire dans la contrée déserte qu'était son réfrigérateur. Dans cette ville où le capitalisme est regardé comme était une chose primitive, mais essentielle, pas moyen pour les débutants de vivre en paix. Oh, une personne normale aurait maudit son boulot. C'est bien parce qu'il travaillait la nuit qu'il avait faim toute la journée. C'est bien parce qu'il travaillait trop et ne dormait pas assez qu'il avait ces cernes qui foutaient les jetons à quelques innocentes gens.
    Mais lui ne maudirait jamais le Temple. Bien parce qu'il appartenait à la Queen. Et c'est bien parce qu'il travaillait à son service qu'il ne râlait pas. Cette personne était la plus dévouée et la plus investie dans ses temps que nulle autre personne. Une personne déterminée, paraissait cruelle pour certains, mais n'était-ce pas mieux qu'un roi débonnaire qui laisserait faire tous les crimes possibles dans son royaume ? Il est vrai que la ville regorgeait de dealers et d'autres délinquants en herbe, mais ce n'est pas ça qui allait faire changer l'opinion de ce jeune naïf. La politique, il n'y mettait jamais ses pieds à plat. Comme un vrai pigeon de pure souche. Voilà.

    Ayant trouvé un sandwich des plus normaux, il s'avisa de s'asseoir pour le manger, mais il n'y avait malheureusement pas beaucoup de place à cette heure là. On ne comptait pas les businessmen qui avalaient leur repas sur un banc, les vieux qui regardaient les enfants jouer ou les nourrices qui sortaient leurs protégés. Ne tenant plus, il le commença donc tout en marchant. La bienséance te le confort, c'est bien, mais la faim l'emporte toujours, touuujours. Si bien qu'il marchait sans se diriger. Comme d'habitude. Il était habitué à se perdre, si bien qu'il ne le faisait plus. Il se retrouva à la gare. Un endroit... bizarre pour lui. Il était arrivé par ici. Il avait le permis, mais pas de voiture. Enfin plutôt, il avait refusé de prendre celle de son père. Foutu père. Son poing se serra. Cette gare avait été un annonciateur de libération pour lui, mais aussi... il avait eu un mauvais pressentiment en foulant le dallage avec sa valise. Jetant la serviette et le papier, il s'éloigna du lieu. Les souvenirs qu'incorporait son père étaient assez... dégoûtants pour lui. Non que c'eût été une personne répugnante. D'un côté si. Ce perfectionnisme, il le détestait. Lui-même devenait comme ça, c'était dans ses gênes. Parfois il se défoulait et mettait le grand bazar dans son petit studio pour se lâcher.

    Pour ranger le tout tout de suite après. Chaque chose à sa place, au millimètre près.

    Il arriva au final à un place qu'il avait déjà vue, mais qu'il connaissait assez mal, à vrai dire. Il passait toujours dans un lieu en trombe, sans y faire attention. Les enfants jouant le firent sourire. Un ballon arriva à toute vitesse, loupant son destinataire qu'était un enfant qui hurlait. Esquiver ou taper dedans ? Taper dedans ou esquiver ? Il n'eut pas le temps de réfléchir. Elle rebondit sur son front, et il porta machinalement la main sur sa tête, l'autre attrapant son couvre-chef qui était tombé. La balle alla malencontreusement taper dans une autre tête, comme au flipper. L'enfant hurlant n'alla pas la chercher et pour continuer à jouer. Du coup, Dustin se retrouvait tout bête, le ballon ramassé dans les mains, l'air gêné.

    Gaah, il fallait aller s'excuser. Posant le jouet sur le gazon, il fit le tour du banc et essaya de repérer lequel des trois avait été la victime. Pas le vieux. Le vieux aurait déjà commencer à le réprimander, lui et les jeunes. Ah, il repéra la bimbo qui se recoiffait d'un air furieux. Elle soupirait, passait ses ongles savamment décorés dans sa chevelure pour la remettre en place, soupirait encore avec agacement et le dévisageait d'un air mi-curieux mi-meurtrier. Avec un regard légèrement oppressant. Il se sentit tout faible, tout lâche, tout poli.

      "Eh bien... euh... désolé. C-ce n'est pas exactement moi, mais... je ne joue pas au ballon à mon âge hein. Il se trouve que les enf..."

    Avec un "Tss" incroyablement hautain, elle s'en alla sans un mot de plus, après avoir adressé un dernier regard des plus cordiaux envers le jeune mélomane. Le vieux lecteur le regarda, avec une lueur peut-être amusée ? Et puis il y en avait un autre. Il ne sut quoi faire. Hésitant trois secondes, idiot, cloué sur place, il finit par s'asseoir à la place de la harpie, l'odeur de son parfum excessif léchant encore le banc.

      "... Dur d'être poli, hein ? ... Pfff..."


[HJ: Boarf, il est bien ton post. C'est moi qui suis naze. Intervention nulle, désolée, je savais pas comment faire ^^' ]
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